Kurier nr 31

Lektura tekstów z bibliografii kongresowej
(seminarium wprowadzające godz. 13.45-15.00)

20. 11. 2011 (niedziela), Poznań,
Temat: Przyczyna symptomu
Prowadzenie: Barbara Kowalów, Janusz Kotara
Lektura tekstów bibliografii Kongresu: Grażyna Skibińska, Olga Sakson-Obada
Miejsce: siedziba Instytutu Zachodniego, ul. Mostowa 27

10. 12. 2011 (sobota), Poznań,
Temat: Sens i znaczenie symptomu
Prowadzenie: Barbara Kowalów, Janusz Kotara
Lektura tekstów bibliografii Kongresu: Sebastian Godlewski
Miejsce: siedziba Instytutu Zachodniego, ul. Mostowa 27

07. 01. 2012 (sobota), Warszawa,
Temat: Symptom jako przekaz
Prowadzenie: Barbara Kowalów, Janusz Kotara
Lektura tekstów bibliografii Kongresu: Olga Sakson-Obada, Tomasz Gajda
Miejsce: siedziba Instytut Filologii UW, ul. Krak. Przedmieście 1, sala 6

25. 02. 2012 (sobota), Warszawa,
Temat: „Formalne opakowanie” symptomu. Varité symptomu
Prowadzenie: Barbara Kowalów, Janusz Kotara
Lektura tekstów bibliografii Kongresu: Tomasz Gajda
Miejsce: siedziba Instytut Filologii UW, ul. Krak. Przedmieście 1, sala 6

25. 03. 2012 (niedziela), Poznań,
Temat: Jouissance w symptomie
Prowadzenie: Barbara Kowalów, Janusz Kotara
Lektura tekstów bibliografii Kongresu: Sebastian Godlewski
Miejsce: siedziba Instytutu Zachodniego, ul. Mostowa 27

15. 04. 2012 (niedziela), Warszawa,
Temat: Litera w symptomie, Littoral, Litturater
Prowadzenie: Barbara Kowalów, Janusz Kotara
Lektura tekstów bibliografii Kongresu: Tomasz Gajda
Miejsce: siedziba Instytut Filologii UW, ul. Krak. Przedmieście 1, sala 6

19. 05. 2012 (sobota), Warszawa,
Temat: Symptom na końcu analizy. Psychoanaliza jako symptom
Prowadzenie: Barbara Kowalów, Janusz Kotara
Lektura tekstów bibliografii Kongresu: członkowie KW
Miejsce: siedziba Instytut Filologii UW, ul. Krak. Przedmieście 1, sala 6
 

Bibliografia do Kongresu w Tel Avivie:

S. Freud
– « Le sens des symptômes », Conférences d’introduction à la psychanalyse, [1915-1917], (conférence XVII), Paris, Gallimard, pp. 329-348.

– « Les voies de la formation des symptômes », (conférence XXIII), ibid., pp. 455-478.

– Inhibition, symptôme, angoisse, [1926], PUF, 1951 (trad. M. Tort). 
 
J. Lacan
Séminaires, écrits, conférence, répartis et situés chronologiquement.
Le « structuralisme » de « l’instance de la lettre » (le signifiant et ses lois, métaphore et métonymie) et le revirement d’Encore : le signifiant et ses effets de jouissance.
La lettre : différencier « L’instance de la lettre » et « Lituraterre ».
Du symptôme comme formation de l’inconscient (métaphore) au symptôme comme événement de corps. Abord borroméen du symptôme dans le Séminaire XXIII.
 
– Le Séminaire Livre V, Les formations de l’inconscient, [1957-1958], Paris, Seuil, 1998 ; en particulier chapitres XVIII (« Les masques du symptôme ») et XXIII (« Une sortie par le symptôme »).

– Le Séminaire Livre XVIII, D’un discours qui ne serait pas du semblant, [1971], Paris, Seuil, 2006, en particulier chapitres III à VI (sur l’écrit) et chapitre VII (« Leçon sur Lituraterre »).

– Le Séminaire Livre XX, Encore, [1972-1973], Paris, Seuil, 1975.

– Le Séminaire Livre XXIII, Le sinthome, [1975-1976], Paris, Seuil, 2005.
 
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-« L’instance de la lettre dans l’inconscient ou la raison depuis Freud », [1957], Ecrits, Paris, Seuil, 1966, pp.  493-526. Grand écrit du Lacan « classique », qui a ses développements entre autres dans « La direction de la cure » et « D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose ». Le symptôme métaphore, le désir métonymie. La lettre et « la structure essentiellement localisée du signifiant ».

-« Radiophonie », [1970], Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, en particulier p. 428 : « Le Juif (…) est celui qui saitlire ». (Autres questions sur les rapports de Lacan au structuralisme, sur l’inconscient ; relecture de métaphore et métonymie en fonction de la jouissance et de l’objet (a). Le langage et le corps.)

-« Lituraterre », [1971], ibid., pp. 11-20. Lettre : littoral, « bord du trou dans le savoir », ravinement, semblant.

-« L’étourdit », [1972], ibid., en particulier pp. 488-493. L’interprétation : homophonie, grammaire, logique.

-« Joyce le Symptôme », [1975], ibid., pp. 565-570. « Evénement de corps ». La jouissance du symptôme, « opaque d’exclure le sens ».
 
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-« Conférence à Genève sur le symptôme » [1975], Le Bloc-notes de la psychanalyse, 5, 1985, pp. 5-23. Le « motérialisme », l’inconscient et lalangue : l’ics est fait des « marques laissées par la rencontre de ces mots avec son corps ». Le Petit Hans. Le symptôme psychosomatique.  L’autiste. « Fixierung » de Freud.

J.-A. Miller
Depuis de nombreuses années, JAM explore la nature du sinthome et aborde par différents angles le passage du symptôme au sinthome, en mettant en lumière les changements d’axiomatique et le bougé de concepts fondamentaux dans l’enseignement de Lacan.

-« Le sinthome, un mixte de symptôme et de fantasme », [1987], (cours « Ce qui fait insigne »,  mars 1987), La Cause Freudienne, 39, pp. 7-17. Le sinthome Σ (sigma) : écrit d’un seul trait le signifiant et la jouissance. (S1, a). Le symptôme inclut l’automatisme de répétition. Il est ce qui ne cesse pas de s’écrire. Dans RSI, il est : « la façon dont chacun jouit de son inconscient en tant que l’inconscient le détermine » : mode de jouissance du S1.

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-« L’interprétation à l’envers », [1995], La Cause freudienne, 32, pp. 9-13. L’inconscient interprète. Une pratique qui vise le sinthome n’interprète pas à l’instar de l’inconscient. Ponctuation vs coupure. Cerner le S1, sans ajouter S2. « Reconduire le sujet aux signifiants élémentaires sur lesquels il a, dans sa névrose, déliré. »

-« L’écrit dans la parole », [17 janvier 1996], (cours « La fuite du sens »), Feuillets du Courtil 12, 1996, pp. 7-24. Ecart lire-écrire. L’écrit comme pas-à-lire. La lettre dans « L’instance… ». Lalangue et la jouissance. Exemple de Leiris (« ‘reusement ! »). L’interprétation et lalangue.

 -« Le monologue de l’apparole », [31 janvier 1996], (cours « La fuite du sens »), La Cause Freudienne, 34, 1996, pp. 7-18. Deux ternaires dans l’enseignement de Lacan : parole/langage/lettre et apparole/lalangue/lituraterre. L’interprétation va au contraire du sens.
 
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-« Lacan avec Joyce. Le Séminaire de la Section clinique de Barcelone », [déc. 1996], La Cause freudienne, 38, pp. 7-20. A propos de la conférence de Lacan du 16 juin 1975 « Joyce le symptôme ».
Joyce, nom propre et Nom-du-Père. Le dispositif joycien. Désabonné de l’inconscient. « Sintraumatise » : le trauma de lalangue, fixation freudienne ; « traversée du fantasme littéraire vers le réel de l’écriture, qui est  la pure relation avec la langue ».
 
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-« Le Séminaire de Barcelone sur Die Wege der Symptombildung», [1997], in Le symptôme-charlatan, textes réunis par la Fondation du Champ freudien, Paris, Seuil, 1998, pp. 11-52.

-« Le symptôme : savoir, sens et réel », [1997], ibid., pp. 53-60.
Point de départ de ces 2 textes du Symptôme-Charlatan: « le réel exclut le sens » ; entre le « symboliquement réel » (angoisse) et le « réellement symbolique » (mensonge), le symptôme est une exception : il « conserve un sens dans le réel » (Lacan).
 
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-« La théorie du partenaire », [1997], cours « L’Autre qui n’existe pas et ses comités d’éthique » (mars à juin 1997), Quarto,  77, pp. 6-33. JAM élabore le concept de « partenaire-symptôme ». Femme-symptôme, homme-ravage (Sém. XXIII). Les « symptômes à la mode » (anorexie, boulimie ; héroïne, cocaïne). Symptôme Janus. Sinthome et non-rapport sexuel. Savoir-y-faire avec son symptôme.
 
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-« Une nouvelle modalité du symptôme » [1998], Feuillets du Courtil 16 (cours 13 mai 1998, « Le partenaire-symptôme »), pp. 11-29. Articulation signifiante et investissement libidinal. Le sens joui. Corps et jouissance. Symptôme-jouissance (présent dès ISA de Freud). Sinthome et pulsion : le Σ (sigma) est « le concept même du rapport de l’inconscient au corps » ; la formule « le symptôme est de l’ordre du réel » (Lacan) s’oppose à « les pulsions sont nos mythes » (Freud).
 
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-« Les six paradigmes de la jouissance », [1999], (cours mars-avril 1999, « L’expérience du réel dans la cure analytique »), La Cause freudienne, 43, pp. 7-29. Un parcours logique de l’articulation signifiant/Jouissance dans l’enseignement de Lacan.

-« Biologie lacanienne et événement de corps », [1999], (cours mai-juin 1999, « L’expérience du réel… »), La Cause Freudienne, 44, pp. 7-59. Sur le symptôme comme événement de corps, le traumatisme de lalangue, la corporisation du langage (Radiophonie), le corps schrébérien, le symptôme hystérique, etc.
 
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-« Une fantaisie », [2004], (Congrès AMP Comandatuba), Mental, 15, pp. 9-27. La pratique lacanienne : « ça rate ». Le sinthome. Les symptômes sont signes du non-rapport sexuel ; ils sont nécessaires (l’et caetera) ; ils sont réels. L’interprétation : « y mettre le corps pour la porter à la puissance du symptôme ».
 
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-« Pièces détachées », [2004-2005], (cours 2004-2005), La Cause Freudienne, numéros 60, 61, 62. Présentation du Séminaire XXIII Le sinthome et développements cruciaux sur : Joyce, le symptôme détaché de l’inconscient, le traumatisme de lalangue, l’événement de corps, la nomination, Nom-du-Père et sinthome, l’écrit, la lettre…
 
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-« Vers les prochaines Journées de l’Ecole », [2005], La Lettre Mensuelle, 247, pp. 3-7  ou sur le site de l’ECF : « Conclusion des Leçons du sinthome ». Repris au début de «  Illuminations profanes », [2005], (cours « Illuminations profanes », 09/11/2005), La Cause freudienne, 62, pp. 85-95. Paires conceptuelles corrélatives (symptôme/sinthome, vérité/jouissance, manque/trou, sujet/parlêtre, etc.).
 
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-« Nous sommes poussés par des hasards à droite et à gauche », [2008], (cours 10 décembre 2008 « Choses de finesse en psychanalyse »), La Cause freudienne, 71, pp. 63-71. La clinique du sinthome ; entre structure et éléments de hasard préalables ; singularité.

-« L’inconscient et le sinthome », [2008], (cours 17 décembre 2008, « Choses de finesse en psychanalyse »), La Cause freudienne, 71, pp. 72-79. Poursuit sur la singularité. L’inconscient déchiffrable/l’événement de corps. Conséquences pour l’interprétation.

-« L’économie de la jouissance », [2009], (cours mai-juin 2009, « Choses de finesse… »), La Cause freudienne, 77, pp. 135-174. Economie : « distribution de la jouissance dans le symptôme et dans le fantasme, dans la parole et dans le corps ». La substance jouissance. La molécule fantasmatique, faite de deux atomes séparables (signifiant, jouissance). « La jouissance n’est pas antérieure au signifiant, bien qu’elle soit du corps ». « Pour faire jouissance, corps et langage se conjoignent dans le sinthome ». Il n’y a que la jouissance substitutive.  Paulhan et la passe comme traversée du fantasme, Jouhandeau et la passe au niveau du sinthome. Le dernier enseignement de Lacan : reprise de son projet à l’envers. De la signification à la satisfaction. Du langage à lalangue. Du fantasme au sinthome. Sinthome comme fonctionnement ; « l’unité d’une vie ». La passe du sinthome. L’interprétation comme jaculation : « fait sonner la cloche de la jouissance ».
 
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-« Lire un symptôme. Présentation du thème du Congrès NLS 2012 » (Londres, 3 avril 2011, IXe Congrès de la NLS), Mental 26, pp. 49-58 ; à paraître en anglais dans Hurly Burly 6 (octobre 2011).